Friday 23 May 2014

Thousands of chimpanzees discovered in DRC

Francais
Un groupe de chercheurs de l’Institut Max Planck a découvert une large population de Chimpanzés de l’Est (Pan troglodytes schweinfurthii) dans une forêt reculée du nord de la République Démocratique du Congo. La région de Bili-Uere est une petite zone connue en dehors de l’aire de répartition jusqu’alors prédite des populations de chimpanzés qui n’a jamais été considérée pour la conservation des chimpanzés. Elle a été étudiée par l’équipe à travers des marches de reconnaissance (recce walks) et des lignes transects pendant plusieurs années. Cette équipe a trouvé des nids de chimpanzés s’étalant sur une large région de 50 000 km2 et représentant des milliers d’individus. Alors que cette nouvelle apporte de l’espoir, cette zone n’est actuellement pas protégée et est sous la menace de la destruction de l'habitat, l’exploitation minière et la chasse. Cet article révèle les dangers d’utiliser des jeux de données incomplets pour prédire la distribution des espèces et attribuer des (faibles) priorités de conservation à des zones qui n’ont pas encore été étudiées.

English
A group of researchers at the Max Planck Institute have discovered a large population of Eastern chimpanzees (Pan troglodytes schweinfurthii) in a remote forest in northern Democratic Republic of Congo. The Bili-Uere region is a little-known area outside the range previously predicted for chimpanzee populations, and had not been targeted for chimpanzee conservation. It was surveyed by the team through recce walks and line transects over several years, who found chimpanzee nests spanning a massive 50,000 km2 area, and representing thousands of individuals. While this news brings hope, this area is currently unprotected and under threat from habitat destruction, mining and hunting. This paper highlights the dangers of using incomplete data-sets to predict species distributions and assign (low) conservation priorities to areas that have not been surveyed.

Reference
Thurston C. Hicks, Sandra Tranquilli, Hjalmar Kuehl, Geneviève Campbell, Jeroen Swinkels, Laura Darby, Christophe Boesch, John Hart, Steph B.J. Menken. Absence of evidence is not evidence of absence: Discovery of a large, continuous population of Pan troglodytes schweinfurthii in the Central Uele region of northern DRC. Biological Conservation, 05.02.2014, DOI: 10.1016/j.biocon.2014.01.002 

Friday 16 May 2014

Understanding the role of plant-based medicine in women's health in Gabon

Francais
Le taux de mortalité maternelle est relativement élevé au Gabon ; 230 morts pour 10 000 naissances en 2010 comparé à 8 en France. À cause du manque d’accès aux infrastructures médicales, la médecine traditionnelle est la première source de soins médicaux pour beaucoup de personnes. Cependant, les modes d’utilisation et la connaissance de la médecine basée sur les plantes, comment cela est lié à la santé des femmes et comment cela correspond étroitement aux problèmes de santé priorisés par les gouvernements nationaux et les organisations internationales sont mal compris. Les chercheurs de l’université de Lieben en Hollande ont récemment terminé une étude sur ce sujet au Gabon et au Benin. Ils ont effectué des entrevues et des questionnaires avec des groupes de femmes et des professionnels de santé et ils ont collecté du matériel végétal, notamment à l’intérieur des parcs nationaux.
Selon les statistiques, les premières causes de mortalité maternelle qui sont priorisées par les gouvernements nationaux en Afrique de l’Ouest sont l’hémorragie, la septicémie, et les problèmes d’hypertension. Cependant, les femmes et les professionnels de santé ont cité d’autres problèmes de santé tels que les menstruations et l’infertilité comme étant les problèmes de santé gynécologiques les plus importants au Gabon ; et les professionnels de santé ont identifié les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) comme étant le principal problème, avec un lien causal fort entre les IST, les avortements clandestins, et l’infertilité.
Au moins 189 espèces de plantes sont utilisées au Gabon par les femmes pour les soins de santé traditionnels ; la plupart des espèces sont utilisées pour la grossesse, les nettoyages vaginaux et l’hypertension artérielle. La plupart des femmes interrogées connaissaient les médicaments à base de plantes pour les anémies, la stimulation du lait maternelle, et les problèmes liés aux menstruations.

Les professionnels de santé ont signalé des bénéfices négatifs et positifs du rôle des médicaments traditionnels dans la vie des patients. Cependant, comme les politiques nationales ne permettent pas la pratique de la médecine traditionnelle dans les hôpitaux, et qu’il y a un manque de recherches disponibles, le nombre de conseils que les professionnels de santé peuvent donner est limité. Les auteurs concluent que plus de recherche et une meilleure compréhension du rôle des plantes dans les soins de santé des femmes amélioreraient beaucoup la qualité des services de santé fournis aux femmes.

English
Maternal mortality rates are relatively high in Gabon; 230 deaths per 100,000 births in 2010 compared to 8 for France. Due to lack of access to medical facilities, traditional medicine is the primary source of healthcare for many people. However little is understood about the patterns of use and knowledge of plant-based medicine, how this relates to women's health, and how closely this matches the health concerns prioritized by national governments and international organisations. Researchers at Lieden University in the Netherlends have recently completed a study on this issue in both Gabon and Benin. They carried out interviews and questionnaires with groups of women and medical professionals, and collected plant material, including inside the national parks.
The top statistical causes of maternal mortality that are prioritised by national governments in West Africa are haemorrhage, sepsis and hypertensive disorders. However, both women and health professionals cited other health concerns such as menstruation and infertility as the most important gynaecological health problems in Gabon; and health professionals identified STI's as a top concern, with a strong causal link between STIs, clandestine abortions and infertility.
At least 189 plant species are used by women in Gabon for traditional healthcare practices; most species are used for pregnancy, vaginal cleansing and high blood pressure, and most women interviewed knew herbal remedies for anaemia, breast milk stimulation, and menstrual related concerns.
Health professionals reported both negative and positive benefits to the role of traditional medicine in their patients lives, however as national policies do not permit the use of traditional medicine in hospitals, and there is a lack of available research, the amount of advice that health professionals can give is limited. The authors conclude that more research and a better understanding of the role of plants in women’s healthcare could greatly improve the quality of health services provided to women.

Reference
Towns, A. M., & van Andel, T. (2014). Comparing local perspectives on women’s health with statistics on maternal mortality: an ethnobotanical study in Bénin and Gabon. BMC Complementary and Alternative Medicine, 14(1), 113. doi:10.1186/1472-6882-14-113 .

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