Monday 30 June 2014

Franceville fossils inhabited a diverse marine ecosystem

Francais
De nouvelles révélations ont été publiées par l’équipe qui avait découvert les fameux fossiles de Franceville. La découverte originelle avait réécrit les livres sur l’Évolution lorsque les fossiles avaient été datés à 2,1 milliards d’années, repoussant l’origine estimée de la vie multicellulaire de 1,5 milliards d’années, et plaçant le Gabon à l’épicentre des origines des formes de vie complexe sur Terre.

Dans cette nouvelle étude, l’équipe franco-gabonaise dirigée par le Pr Albani de l’université de Poitiers, rapporte avoir identifié plus de 400 spécimens de forme, taille, et structures variables, indiquant une grande diversité biotique qui habitait un écosystème marin oxygéné. Cette diversité coïncide avec l’augmentation des teneurs en oxygène dans l’atmosphère observés entre 2,3 et 2 milliards d’années, ce qui est considéré comme ayant facilité l’évolution des formes de vie complexe. Cette étude soulève beaucoup de questions sur l’histoire de la biosphère sur toute la planète.

English
New revelations have been published by the team who discovered the famous Franceville fossils. The original discovery rewrote evolutionary books when the fossils were dated to 2.1 billion years old, pushing back the estimated origin of multi-cellular life by 1.5 billion years, and placing Gabon at the epi-centre of the origins of complex life on earth.
In this new study, the Franco-Gabonese team, led by Prof Albani from the University of Poitiers, reports having identified more than 400 specimens of variable shape, size and structure, indicating a high biotic diversity that inhabited an oxygenated marine ecosystem. This diversity coincides with a rise in atmospheric oxygen levels observed between 2.3 and 2 billion years ago, which is thought to have facilitated the evolution of complex life-forms. This study raises many questions about the history of the biosphere across our planet. 

See also:
http://www.legabon.org/l-actualite/toute-l-actualite/24408/nouvelle-revelation-sur-les-fossiles-du-gabon

Reference (download article at this link)
Abderrazak El Albani, Stefan Bengtson, Donald E. Canfield, Armelle Riboulleau, Claire Rollion Bard, Roberto Macchiarelli, Lauriss Ngombi Pemba, Emma Hammarlund, Alain Meunier, Idalina Moubiya Mouele, Karim Benzerara, Sylvain Bernard, Philippe Boulvais, Marc Chaussidon, Christian Cesari, Claude Fontaine, Ernest Chi-Fru, Juan Manuel Garcia Ruiz, François Gauthier-Lafaye, Arnaud Mazurier, Anne Catherine Pierson-Wickmann, Olivier Rouxel, Alain Trentesaux, Marco Vecoli, Gerard J. M. Versteegh, Lee White, Martin Whitehouse, Andrey Bekker (2014). The 2.1 Ga Old Francevillian Biota: Biogenicity, Taphonomy and Biodiversity. PLOSONE, 10.1371/journal.pone.0099438


El Albani A, Bengtson S, Canfield DE, Bekker A, Macchiarelli R, et al. (2010) Large colonial organisms with coordinated growth in oxygenated environments 2.1Gyr ago. Nature 466: 100–104. doi: 10.1038/nature09166

Bird migration routes tracked by feathers

Francais
Les analyses des isotopes des plumes d’oiseaux collectées dans le Nord de l’Europe peuvent révéler des informations sur les mouvements migratoires des oiseaux. La technique examine le ratio des isotopes stables de l’hydrogène (δ2H), du carbone (δ13C), et du nitrogène (δ15N) dans les plumes afin d’aider à déduire leur site d’hivernage et les routes probables de migration. Cette méthode a récemment été utilisée pour suivre les voies du Gobemouche noir, à collier, et les hybrides à travers l’Afrique subsaharienne au Gabon et au Congo. Les chercheurs ont développé des modèles multi-isotopes spatialement explicites afin d’attribuer les individus à des sites d’hivernage probable, évaluer le chevauchement spatial des supposés sites d’hivernage des deux espèces parentes et déterminer les régions d’hivernage pour les hybrides.
Les cartes d’attribution chevauchent, mais ne correspondent pas exactement aux cartes de distribution de chaque espèce. Cette méthode, validée de plus par les dispositifs de suivi individuel, pourrait être utile pour affiner les cartes de distribution des oiseaux migrateurs.

English
Isotope analysis from bird feathers collected in Northern Europe can reveal information about the migration patterns of birds. The technique looks at stable isotope ratios of hydrogen (δ2H), carbon (δ13C) and nitrogen (δ15N) in feathers in order to help infer their wintering grounds and most likely migration routes. This method has recently been used to follow the paths of pied, collared and hybrid flycatchers across Subsaharn Africa into Gabon and Congo. The researchers developed spatially explicit multi-isotope models to assign individuals to putative wintering grounds, assess the spatial overlap in the presumed wintering grounds of the two parental species and determine potential wintering regions for the hybrids.
The assignment maps overlap with, but do not exactly match the existing distribution maps for each species. Further validated by individual tracking devices, this method could be useful for refining distribution maps for migratory birds.

Reference (Download pdf at this link)
Veen T, Hjernquist MB, Van Wilgenburg SL, Hobson KA, Folmer E, et al. (2014) Identifying the African Wintering Grounds of Hybrid Flycatchers Using a Multi–Isotope (2H, δ13C,δ15N Assignment Approach. PLoS ONE 9(5): e98075. doi:10.1371/journal.pone.0098075

Friday 6 June 2014

First ape Ebola vaccine successfully tested on chimpanzees

Francais
Les tests de laboratoire sur des chimpanzés captifs sont extrêmement controversés, et seulement deux pays dans le monde, les États-Unis et le Gabon, permettent encore la recherche biomédicale sur les chimpanzés. Cette situation ne devrait certainement pas se poursuivre face à la pression internationale pour protéger les primates non-humains des traitements contraires à l’éthique.
Cependant, une nouvelle étude remet en cause cette idéologie, en démontrant que les tests expérimentaux sur des chimpanzés captifs sont effectivement nécessaires pour sauvegarder les primates non-humains de l’extinction. Dans une première étude de ce genre, un vaccin d’Ébola conçu pour être utilisé sur les primates non-humains a été testé avec succès sur des chimpanzés captifs. Cette étude, menée par Peter Walsh et ses collègues aux États-Unis, a développé un vaccin à partir de pseudo-particules virales (VLP) qui ne sont pas des virus vivant et sont considérées comme relativement sûres. Les chimpanzés vaccinés n’ont pas été exposés à Ébola et les chercheurs ont regardé les signes cliniques de la maladie et de réponse immunitaire. Aucun chimpanzé n’a manifesté la maladie et les réponses immunitaires étaient fortes, indiquant que le vaccin n’a pas d’impact négatif sur la santé de chimpanzés en captivité
Cet essai est simplement la première étape d’un long processus avant que les vaccins d’Ébola soient efficacement testés sur les populations de primates non-humains. Cependant, la communauté internationale aura premièrement besoin de soutenir les tests en laboratoire sur les chimpanzés en captivité pour des objectifs de conservation. La législation récente en Europe apporte son soutien à ce sujet ; une directive de 2010 interdit l’utilisation des primates non-humains dans la recherche, excepté si cette recherche a pour but la préservation de ces espèces ou est liée est des conditions mettant en danger la survie des êtres humains lorsqu’aucune autre espèce ou méthode ne peut être utilisée. Avec les épidémies récentes d’Ébola en Afrique de l’ouest qui montrent que la maladie touche encore des populations fragiles sauvages, le temps semble être compté.

English
Laboratory testing on captive chimpanzees is extremely controversial, and only two countries in the world, USA and Gabon, still permit bio-medical research on chimpanzees. This situation is unlikely to continue in the face of growing international pressure to protect apes from unethical treatment.
However, a new study challenges this ideology, by arguing that experimental testing on captive chimpanzees is actually necessary to save wild apes from extinction. In a first study of its kind, an Ebola vaccine designed for use on wild apes has been successfully tested on captive chimpanzees. Conducted by Peter Walsh and his colleagues in the USA, the vaccine was developed from virus-like particles (VLP), which is not live virus and is considered relatively safe. Vaccinated chimps were not exposed to Ebola, and the researchers looked for signs of clinical disease, and immune responses. No chimps exhibited disease, and immune responses were strong, indicating that the vaccine had no negative health impacts on captive chimps.
This trial is just the first step along a long path before Ebola vaccines can be effectively tested on wild ape populations, but the international community will first need to support laboratory testing on captive chimps for conservation purposes. Recent legislation in Europe does support this; a 2010 directive bans the use of great apes in research, except if that research is aimed at the preservation of those species or is related to life-threatening conditions in human beings where no other species or method could be used. With recent outbreaks of Ebola in West Africa showing the disease is still hitting fragile wild populations, time may be running out.

Reference
Warfield, K.L., Goetzmann, J.E., Biggins, J.E., Kasda, M.B., Unfer, R.C., Vu, H., Aman, M.J., Olinger, G.G., and Walsh, P.D (2014). Vaccinating captive chimpanzees to save wild chimpanzees. Proceedings of the National Academy of Sciences.





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